Activités
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Asnières, ville insolite
A deux pas de Paris, Asnières-sur-Seine vous invite à découvrir un patrimoine insolite : son surprenant cimetière des animaux, dans lequel vous retrouverez le célèbre Rintintin, le chat de Sacha Guitry et bien d’autres, son château, bijou de l’architecture du XVIIIe, l’un des seuls rescapés son hôtel de ville, édifié en un temps record de 1897 à 1899, ses berges de Seine prochainement aménagées, qui ont inspirées les plus grands impressionnistes : Van Gogh, Signac, Seurat…
Visite du château d'Asnières-sur-Seine
89 rue du Château
92600 Asnières
Renseignements : 01 71 07 82 25
Édifié de 1750 à 1752, à la demande du Marquis de Voyer d'Argenson, le Château d'Asnières fut construit à l'emplacement d'un ancien château ayant appartenu entre autres, à la Comtesse de Parabère, maîtresse du Régent. Il fut dessiné par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, architecte du Roi, et de brillants artistes comme Nicolas Pineau ou Guillaume Coustou ont participé à la décoration intérieure. La Municipalité l'a acquis en 1991.
Plusieurs fois par semaine, le château ouvre ses portes au public. Visites guidées ou libres, plusieurs choix sont possibles. En plus de l'ouverture gratuite tous les premiers dimanches du mois, d'autres rendez-vous sont venus s'ajouter au calendrier des portes ouvertes.
Visite guidée La Maison du Tourisme et des Projets programme des visites guidées du château le samedi après-midi. Vous trouverez les dates de visite sur le programme des balades urbaines.
Vous souhaitez vous inscrire ? Appelez le 01 71 07 82 25.
Visite libre Vous pouvez désormais faire une visite libre le jeudi après-midi entre 14h et 18h et le samedi, excepté lorsqu'il y a eu un événement la veille, de 10h à 13h et de 14h à 19h. Des panneaux explicatifs situés dans les différentes pièces du château vous permettent d'en apprendre un peu plus sur ce lieu.
Des visites sont également proposées par le comité départemental du tourisme du 92 et ponctuellement des balades urbaines, faisant étape au château, sont proposées.
TARIFS
Droit d'entrée : 3,50 € par adulte ; 3,00 € par adulte (si groupe de plus de 10 personnes) ; 1,50 € par enfant de 6 à 12 ans
Visite guidée : 2 € par personne - tarif famille (4 personnes) : 5 €
La maison Vuitton
Date : Vers 1860
Musée Vuitton
18, rue Louis-Vuitton
Louis Vuitton (1821-1892) quitte très tôt son Jura natal pour la capitale où il amorce sa formation comme apprenti chez un layetier emballeur. Habile et imaginatif, il est distingué par l'impératrice Eugénie et les élégantes du second Empire, à qui il permet le voyage tout en préservant l'élégance. Fort du succès de ses premières malles, il fonde sa propre société à Paris en 1854. Deux ans plus tard, ce sont les premières malles à couvercle plat, qui permettent l'empilement.
En 1860, Louis Vuitton s'installe à Asnières, où il fait construire une maison et des ateliers. Le choix lui est dicté par la proximité de la Seine, d'où arrive le bois de peuplier nécessaire à la fabrication des malles, et celle du train vers Paris. Puis sonna l’heure de son expansion internationale (Londres en 1885, Philadelphie en 1895). La maison Vuitton traversera le XXe siècle, forte d'un succès jamais démenti.
Le cimetière des animaux (1899)
4, pont de Clichy
Tél. : 01 40 86 21 11
Train : gare d'Asnières-sur-Seine.
Lignes L et J
Bus 540-54
Ouvert tous les jours, sauf le lundi :
Horaires d’été :
- de 10h à 18h du 16 mars au 15 octobre
Horaires d’hiver :
- de 10h à 16h30 du 16 octobre au 15 mars
- Fermé les jours fériés, sauf le 1er novembre
TARIFS
adultes : 3,50 €
enfants de 6 à 12 ans : 1,50€
enfants de moins de 6 ans : gratuit
groupes (+ 10 personnes) : 2,50€ par personne
Site classé à Inventaire des monuments naturels et des sites en 1987. Ce surprenant cimetière est l'une des curiosités les plus célèbres d'Asnières. il est créé en 1899, sur l'ancienne île des Ravageurs, par la Société française anonyme du cimetière pour chiens et chats, fondée par le publiciste Georges Harmois et Marguerite Durand, directrice du journal féministe La Fronde.
On y trouve non seulement chiens, chats et oiseaux, mais aussi des chevaux et des lions, inhumés dans des caveaux parfois monumentaux, voire extravagants. Ici, le monument édifié à la gloire du célèbre Saint-Bernard Barry, la légende veut qu’après avoir sauvé quarante personnes, il fut tué par la quarante et unième.
Avec les années, le cimetière se peuple de monuments et de sépultures importantes. Dès 1900, la direction fait ériger, face à l’entrée du cimetière, un monument à la gloire de Barry. Ce chien, qui vécut au début du XIXe siècle, appartenait aux moines de l’hospice du grand Saint Bernard. La légende veut qu’après avoir "sauvé la vie à 40 personnes, il fut tué par la 41e !…"
Autre témoin du lien unissant hommes et animaux, le monument dressé à la mémoire des chiens policiers victimes du devoir. Érigé en 1912, quelques années après que les commissariats de banlieue se furent dotés de chiens de police, il abrite Dora (1907-1920), du commissariat d’Asnières ; Top, plusieurs fois médaillé ; Papillon, huit ans de service dans le XVIe arrondissement ; Léo, tué au service…
Des animaux vedettes et des animaux de vedettes ont également trouvé un dernier refuge au Cimetière d’Asnières. Rintintin, le valeureux héros du feuilleton télévisé ; Prince of Wales, dont l’épitaphe explique qu’il "parut 406 fois sur la scène du Théâtre du Gymnase" en 1905 et 1906 ; Kroumir, le chat d’Henri de Rochefort, dont on raconte qu’il est mort de chagrin quatre jours après son maître ; et les animaux de compagnie de Camille Saint-Saëns, de Courteline, de Sacha Guitry, de princes et de ducs…
Mais le cimetière d’Asnières ne serait rien sans la multitude des anonymes, chiens, chats, oiseaux, lapins, hamsters, poissons, chevaux et même singe, dont les sépultures richement sculptées ou simplement fleuries témoignent de l’affection de leurs maîtres.
Ainsi, au hasard d’une promenade, peut-on découvrir la reconnaissance d’une mère à qui le chien Loulou "rendit son enfant qui en 1895 se noyait dans la Garonne. Le brave loulou n’avait que neuf mois et de plus une patte cassée…". Plus loin, un petit chien de pierre tend la patte à un soldat casqué. C’est Mémère, née en 1914, et qui resta quinze ans durant la mascotte des chasseurs à pied.
Ailleurs, sur des plaques de marbre, entourées de fleurs, un nom, deux dates et une photo. Pour Pupuce, Sultan, Minouchette, Ulysse ou Rubis.
Enfin, anonyme parmi les anonymes, un chien errant vint mourir, le 15 mai 1958, aux portes du Cimetière. La direction lui érigea un monument. C’était le 40 000e animal à être enterré dans la nécropole… Les chats vivants y ont aussi leur domaine, "la maison des chats", entretenue par une association qui leur apporte assistance.
Eglise Sainte-Geneviève
Rue du Cardinal-Verdier
I. S. M. H. : 1929
Mentionnée pour la première fois en 1158 - une bulle du pape Adrien IV confère au chapitre Saint-Marcel à Paris « les droits de nomination à la cure et à la perception des dîmes » -, l'église Sainte-Geneviève primitive subit les affronts du temps. Parmi les faits marquants du XVIe siècle, on peut noter une nouvelle dédicace en 1541.
Trop petite et délabrée, avec son clocher au-dessus du chœur, la reconstruction de l'église est accordée en 1702.
Les travaux sont entrepris sous l'égide de l'abbé Lemoine, docteur de la Sorbonne et seigneur par usufruit et en partie d'Asnières, et du curé Jubé. Le 6 septembre 1711 la nouvelle église est consacrée par l'évêque de Chalon. La façade et le clocher-tour carré seront restaurés en 1867 par l'architecte Lequeux, puis de nouveau en 1872, après les destructions causées par les combats de 1871.
En 1929, on agrandit l'église d'après des plans des architectes Bourdeau et Paternoster, l'extension étant inaugurée le 16 mars 1930 par le cardinal Verdier, futur promoteur des chantiers du cardinal. Le portail est surmonté d'une statue moderne de sainte Geneviève, réplique de celle du Sacré-Cœur de Montmartre.
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